• Est ce normal, que pour que je cède à son chantage, elle me soummette à l'affamie - m'indiquant que si je veux manger, je n'ai qu'à me nourrir par moi-même ?

    Après les lavages de cerveau réguliers, la statégie continue dans la maltraitance alimentaire et financière- économique.

    En fait, c'est excellent de vivre avec un Alien si l'on veut ressembler à rien- ne plus être une vraie personne.

    Elle me montre tout ce que je ne serais jamais- même si elle me pourrit mes pensées, que je dois sans cesse me reconstruire, me relever, éviter les pensées sucidaires pour que l'horreur finissent- je ne serai jamais comme elle.

    Ce n'est pas cela Être Humain, ce n'est pas cela aimer.

    Le pire, c'est que j'ai de grosses difficulté à protéger ma fille, qui subit le même traitement de domestication, d'une façon totalement différentes.

    Bientôt d'autres infos quand je trouverais un OPc avec clé Usb reconnu.


    Ps: Aujouird'hui, grace à un réseau de soutien qui m'est précieux- j'ai pu accéder à un don  d'aliments pour ma fille et moi aux restos du Coeur. Quel Sacré Enfoiré celui-là, il a bien fait les choses. je te remerci de tout mon Coeur Mon Pôte Coluche, Merci aussi à tous ceux qui continu ton projet. Ce sont de belles personnes.


    votre commentaire
  • J’ai écris,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

               J'ai écris pour retrouver les pistes de mon identité, pour reconquérir la personne que j'étais avant de devenir un objet entre ses mains, un jouet que l'on maltraite au gré des humeurs du jour- que l'on maintien sous emprise, à sa place de chose.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J'ai écris pour ne pas oublier, pour tenter de reconstruire morceaux après morceaux, pas après pas, pensées après pensées - cette mémoire assassinée qui était devenu vide de moi. J'ai écris pour remonter des abysses de la désespérance. Pour de nouveau ré-apprendre à dire "Je pense, j'aime, je n'aime pas, j'aimerai, J'EXISTE- pour être de nouveau une personne à part entière et non "le truc" sous l'influence de cette femme- qui d'après elle, ne me voulait que du bien !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J'ai commencé à écrire après avoir largement dépassé toutes les limites inimaginables. L'écriture devenait une bouée de sauvetage provisoire.  J'ai fini d'écrire un premier texte en juillet 2007. Je suis parti juste après avoir rédigé ce que je pensais être la dernière page. Parti loin, pour échapper à cette destruction massive qu'elle me destinait depuis bientôt 4 ans. Je suis parti abandonnant ma fille et mes chats. Parti parce que je ne savais plus rien de moi ! J'étais perdu, dépossédé, abandonné dans un « moi » qui n’existait plus- égaré dans un labyrinthe marécageux qui m’étouffait.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Je suis revenu un mois plus tard- sachant au plus profond de mes entrailles, que je ne pouvais abandonner mon enfant dans une telle situation. Ce qu'elle avait mit en place pour moi- elle le faisait d'une façon différente avec notre fille. Je n'avais pas le droit de fuir. Je me devais de revenir pour tenter comme je le pouvais- à la fois de me protéger et de protéger mon enfant.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J'étais conscient du danger que cela représentait pour ma propre santé- mais me disais que je trouverais les ressources de combattre pour ne plus me laisser détruire. J'ai entrepris d'en parler avec différents corps de métier agissant contre la violence et des acteurs sociaux. Chacun à son niveau m'a été d'une aide précieuse- même si chaque jours, je replongeais dans la barbarie de ses propos et des attitudes dévastatrices qu'elle m'imposait.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J'ai pris la résolution d'écrire le plus souvent possible, toutes les monstruosités d'un quotidien qui me faisait trembler de peur du coucher à l'éveil et de l'éveil au coucher. J'ai essayé de trouver ma place sans pour cela qu'elle ne me laisse la prendre. Elle décidait- elle et elle seule avait la parole de la vérité, sous différents prétextes- qui le plus souvent étaient de me rappeler que j'étais à l'arrêt maladie, malade, non productif, profitant du système et surtout, que je ne payais rien des factures mensuelles..<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Ses mots étaient des bombes explosant immédiatement- et dans le même temps, se construisait des terrains qui minaient mes pensées de peurs, d'angoisses, de mal-vies, de terreur. La maltraitance continuait et j'essayais de me mettre à l’abri comme je le pouvais- utilisant l'écriture comme échappatoire, m'enfermant des heures dans ce bureau qui devenait un bunker- qui dans un autre sens m'isolait encore plus. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J'arrivais tant bien que mal, comme je le pouvais- à protéger ma fille de cette emprise qu'elle mettait dans sa direction. La traitant parfois comme une petite fille de son âge et très souvent comme une poupée dans tous les sens du terme.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J'ai avalé et résisté aux humiliations quotidiennes qu'elle m'infligeait, que cela soit par la parole, l'ignorance, ou la méprisance des regards. J'ai écris toutes ces minutes massacrées. J'ai traversé des jours horribles, croyant sans arrêt que cela allait changer - mais pour quelles raisons quelque chose aurait changé ?. <o:p></o:p>

    Je finissais par me taire pour éviter le moindre conflit qui pouvait partir d'une fourchette qui n'était pas rangée à la bonne place. <o:p></o:p>

    Me taire et trembler à la simple pensée de sa présence, de ses mots.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Les coups physiques laissent des traces- les mots tournent inlassablement dans la tête, sans repos ni bienveillance- ils font leur boulot! J'ai traversé des jours innommables croyant sans arrêt que lorsqu'il arrivait une phase de répit, elle avait comprit ce qu'elle me faisait subir. Mais c'était juste une pause qui disparaissait aussi vite qu'il était arrivé. L'offensive reprenait de plus belle avec la valse des mots ! <o:p></o:p>

                Chaque jours, je me répétais que c'était la dernière fois qu'elle m'insultait, me dénigrais, m’humiliait, me dévalorisait, me faisait du chantage, me privait de mes droits de papa. Chaque jour j'essayais de lui trouver des excuses et de lui pardonner.<o:p></o:p>

    En fait, il ni y avait que moi dans cette dimension. Pour elle, j'étais l'opprimeur et elle la victime.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Au bout d'un arrêt maladie cauchemar de trois ans, j'ai demandé ma réintégration à l'hôpital dans lequel je travaillait en tant que moniteur éducateur (dans l'Oise). Cela s’est fait en novembre 2008, sans avoir réellement de lieu d'hébergement, avec la distance entre les deux régions- il était clair pour lui que je n'allais pas tenir longtemps- même motivé. En faisant le calcul de ce que je touchais, il était clair que je ne pouvais pas m'en sortir financièrement en étant sur deux régions. J'ai donc demandé une disponibilité à compter du 1 janvier 2009, pour me donner toutes les chances de trouver un emploi ici en Bretagne.<o:p></o:p>

                Immédiatement, je me suis mis à corriger mon Cv, me déplacer pour rencontrer les décideurs- agir pour réussir.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Mais comment garder la tête haute quand au jour le jour, la tempête de la maltraitance continue - que cette voix sans aucun scrupule, froide, cynique, rigide et anesthésiante persévère dans son déluge verbal, calme, posé, sans aucune fausses notes - élevant la voix pour que la mienne se taise- sachant que les mots employés font mouche, me blessent, meurtrissent, me maintiennent dans la peur. Comment se lever avec une croyance en soi pour démarcher les entreprises, quand les mots qui déciment ont tournés des heures avec le sommeil qui ne venait pas, et qu'au matin- c'est soit la tête qui répète "tu n'es qu'un bon à rien" - soit le corps qui refuse de bouger parce qu'il somatise, soit les deux ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Après m'avoir diminué et réduit à un quasi esclavage pendant des années- me répétant sans arrêt que c'était moi « le malade » et elle qui m'aimait- elle me demande aujourd'hui de dégager de la maison sous prétexte qu'elle ne veut pas m'entretenir. Au moment où je sors la tête de l'eau et que je reprend pieds, elle continu son jeu de massacre- me disant de faire mes valises et de dégager, sinon c'est elle qui partira avec la puce. Que je n'ai qu'à travailler et tout changera...<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J'ai retrouvé une mission en intérim d'un peu plus d'une semaine. A aucun moment, elle n'a cherchée à savoir comment je vivais cela. Après tout, c’est juste moi qui avait besoin de me prouver à moi- et en fait, je fier de moi... car je suis quelqu'un.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Elle est partie pour quinze jours avec la puce dans sa famille. Pour certaines personnes, il faut que je profite de ce temps pour me ré-équilibrer. Sans doute, car son absence me fait du bien. Par contre, celle de ma fille pas du tout. Je sais à quoi elle est exposée quand elle est dans « sa famille et ses amis ».<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Je n’ai pas envie de connaître la rue.<o:p></o:p>

                Je veux juste trouver un emploi qui soit dans mes compétences ou un autre.<o:p></o:p>

    Je saurais m’adapter et travailler. J’en ai besoin pour regagner un peu plus de mon identité et pouvoir ensuite quitter le joug de cette prison- entreprendre les démarches pour avoir le droit d’être avec ma fille. Lui permettre de voir son Papa heureux et lui transmettre cette autre façon de voir la vie- que sous influences perverses.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires